Des informations (utiles, amusantes ou autres) concernant nos amis aux longues oreilles, ânes et mulets, glanées au fil de la toile. |
Ânes & Mulets... et les autres
Des ânes et des ados débroussaillent Gour-de-Coule
« Les mauvaises herbes les ânes adorent ! »
« Je ne veux pas être un âne »
Un nettoyage des plages respectueux de l'environnement
Trois questions à...
Olivier Nicole, responsable de la société Hippoclean. Pour la cinquième année, le syndicat des plages lui a confié le nettoyage des plages de Coudeville, Saint-Martin de Bréhal et Bricqueville.
Comment s'effectue le nettoyage de la plage ?
Par nettoyage, il faut entendre un nettoyage raisonné de la plage. Seuls sont ramassés les détritus non biodégradables : verre, plastique, métal. Pour cela, je parcours la plage avec un âne commun, muni de deux poubelles. C'est plus facile qu'avec le baudet du Poitou que j'utilisais l'an dernier et surtout l'animal est moins lourd.
Quel bilan peut-on tirer ?
80 % des déchets viennent des professionnels et le reste des touristes. Je constate un effort de tous et au fil des années, le tonnage de détritus ramassés diminue. Je trouve encore beaucoup de bouteilles en verre, en plastique, ainsi que des canettes métalliques et quelques déchets provenant de la conchyliculture vraisemblablement arrachés par la mer.
La mise en place de poubelles sélectives par le syndicat des plages a aussi permis d'améliorer la situation. Le nettoyage est effectué deux fois par semaine pendant les mois de juillet et août et après les marées d'équinoxe de printemps et d'automne.
L'objectif est de préserver la laisse de mer, qui est un habitat fragile et qui permet un développement de la vie et d'espèces végétales. Une prise en charge partielle du budget est d'ailleurs effectuée par l'Agence de l'eau, pour la protection du gravelot à collier qui niche sur la laisse de mer de Bricqueville.
Et pour l'avenir ?
Je travaille actuellement sur un prototype de balayeuse qui permettrait de ramasser les crottes de moutons dans les havres avant chaque grande marée. Cela permettrait de limiter une pollution organique et d'avoir une meilleure qualité des eaux, souhaitée par les conchyliculteurs, ostréiculteurs et professionnels du tourisme.
Des dettes et des ânes...
Une métaphore très intéressante afin de comprendre la crise, avec le professeur Asinus.

7 septembre 2010
Comprendre la crise
Des dettes et des ânes (Insurgente)
Une histoire aussi vraie que la vie elle-même
Un jour, on demanda à un éminent expert en Finances d’expliquer cette crise économique d’une façon simple pour que Monsieur Tout-le-Monde puisse en comprendre les causes.
Voici son explication.
Un individu se présenta un beau jour dans un village où il n’avait jamais mis les pieds auparavant et il offrit, à tous ses habitants, 100 € pour chaque âne que ceux-ci voudraient bien lui vendre.
Une bonne partie des habitants lui vendirent aussitôt leurs ânes.
Il revint le lendemain dans ce même village et offrit un prix encore plus élevé, soit 150 €, pour chaque âne, et une fois encore une grande partie des habitants lui vendirent leur âne.
Constatant qu’il ne restait plus un seul âne dans le village, il offrit 500 € par tête en faisant savoir qu’il passerait les acheter dans huit jours et il quitta le village.
Mais le lendemain, il envoya sur place son associé avec les ânes qu’il avait achetés dans ce même village et avec ordre de les proposer à 400 € l’unité.
Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois achetèrent ses ânes à 400 € par tête et celui qui n’avait pas assez d’argent en emprunta. Au bout du compte, les habitants du village achetèrent tous les ânes du canton.
Comme il fallait s’y attendre, cet associé disparut tout comme avait disparu son collègue et plus jamais on ne les revit.
Résultat : le village se retrouva plein d’ânes et endetté jusqu’au cou.
Telle est l’histoire que raconta cet expert en Finances.
Observons la suite des évènements.
Ceux qui avaient emprunté de l’argent ne pouvant plus revendre leurs ânes furent dans l’incapacité de rembourser leur emprunt. Et ceux qui avaient prêté l’argent vinrent se plaindre auprès de la Municipalité en expliquant que s’ils ne rentraient pas dans leurs fonds, ils seraient ruinés et que, comme ils ne pourraient plus continuer à prêter de l’argent, c’est tout le village qui connaîtrait la ruine.
Pour que les prêteurs ne se retrouvent pas en banqueroute, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour payer leurs dettes, le donna aux prêteurs. Mais ces derniers, même après avoir retrouvé une grande partie de leurs fonds, ne firent pas un trait sur les dettes des habitants du village lequel continua à être tout aussi endetté qu’avant. Le Maire dilapida le budget de la commune laquelle se retrouva également endettée. Alors il se tourna vers les autres communes et leur demanda de l’argent, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient pas l’aider parce que puisqu’elle était ruinée, elles n’étaient pas sûres de pouvoir récupérer les sommes qu’elles lui prêteraient.

Résultat :
- Les petits malins du début de l’histoire sont pleins aux as.
- Les prêteurs ont vu leurs gains assurés et, désormais, un tas de gens leur verseront les remboursements d’emprunts avec les intérêts et ces prêteurs auront, en outre, un titre de propriété sur des ânes désormais dévalués avec lesquels jamais les habitants du village ne parviendront à éponger la totalité de leurs dettes.
- Beaucoup de gens sont ruinés et ont définitivement perdu leur âne.
- La Mairie est également ruinée.
Résultat, mais est-ce le dernier ?
- Pour résoudre tout ça et sauver le village, la Mairie baissa le salaire de ses fonctionnaires.
(pas de nom d’auteur)
traduction M. Colinas
URL de cet article http://www.legrandsoir.info/Des-dettes-et-des-anes-Insurgente.html
Les bœufs “paquets” bientôt de retour à Mafate
- Clicanoo.com
- publié le 7 septembre 2010
Incontournables avant l’arrivée de l’hélicoptère Les bœufs Moka eux-mêmes issus des zébus importés de Madagascar ont fourni pendant des décennies les bœufs paquets utilisés, non seulement dans Mafate, mais dans tous les sites enclavés de l’île. Ils tiraient également les charrettes de cannes. “Les bœufs panneaux rendaient de grands services. Ils passaient partout sauf sur le Grand Rein”, nous avait raconté Axel Hache, forestier qui a longtemps arpenté le cirque. “Les bœufs panneaux étaient le moyen privilégié pour ravitailler les îlets de Mafate. Ils passaient par des endroits impossibles, se souvient l’agent forestier Henri Gossard. Pour atteindre Aurère, ils franchissaient le col du Bord Bazar. Dans la montée, il y avait un passage en corniche déjà impressionnant pour un randonneur à pied, alors vous pensez pour un bœuf même s’il n’était pas épais !”
L'âne et le cochon
Un âne, aux pas assurés et à la démarche confiante, parcourait un étroit sentier à travers la montagne dangereuse. Il portait sur lui ballots, colis, sacs et autres paquets qu'il savait transporter entre deux vallées, parcourant ces hasardeux chemins, souvent mortels pour qui ne connaissait pas ces lieux. L'équidé était le porteur de ce pays. Il le connaissait comme ses sabots et savait mieux que quiconque comment le traverser. Ce baudet était estimé par tous. En effet, l'animal était issu d'une longue lignée de portefaix qui, au fil du temps, s'était formée à ce service. Ses muscles trapus et son équilibre affirmé lui permettait de passer aisément par les chemins les plus tordus tout en portant de lourdes charges. Et surtout...l’expérience de ces lieux, accumulée depuis des générations, lui avait été transmise par son géniteur qui la tenait du sien. Il avait appris avec lui, après force leçons, tout ce que devait savoir un porteur pour accomplir son office. Et ainsi, le bourricot avait rejoint sa vocation sur les pentes escarpées de ce massif devenu connaissance. Il savait juger du poids à porter pour le chemin à venir, et jauger du passage à prendre pour achever sa mission commandée. Jamais il ne faisait défaut. Toujours, il arrivait avec son transport au complet. Malgré la dureté de la mission, l'âne était fier de son action et n'en aurait changé pour rien au monde ayant élevé sa charge au rang de science. Bien sûr, son emploi avait son prix, mais nul ne s'en plaignait car, enfin, le service en valait la peine. Sauf pour un cochon tout rose à l'embonpoint remarquable et à la queue toute tortillée, qui trouvait, malgré tout, matière à s'en plaindre. C'est que...le dodu n'aimait point dépendre de cet indépendant. Il aurait préféré être payé pour transporter ses marchandises plutôt que de verser son écot, toujours trop selon lui. C'est pourquoi ce porcin au gras indiscutable et bien connu de tous, chercha moyen à s'affranchir de cet animal par trop onéreux. Et il trouva, bien entendu. Le rose comploteur fit venir des lamas. Ces derniers, issus d'un pays lointain abandonné à la sécheresse, ne lui demandaient rien de plus que quelques brins d'herbe dont ils pourraient se régaler à l'envie, durant leur marche forcée. Le pourceau avait trouvé, là, idée de génie pour sa bourse bien remplie. Il sut la vendre, colportant la rumeur d'un transport à moindre frais qu'il ferait payer à qui le voulait. L'âne conscient de sa valeur et de sa peine à l'ouvrage ne pouvait rivaliser. Malgré ses protestations, personne ne l'écouta et il se retrouva sans rien à transporter. Tous lui préférèrent ces ruminants, par ma foi, sympathiques au prix du pourceau. Et le baudet, ayant perdu son office, dut quitter le pays pour trouver un labeur à ses sabots. Le cochon envoya ses porteurs à l'ouvrage, calculant déjà ses futurs bénéfices. Mais...le lama n'est pas un bourricot, vous en conviendrez. Le service ne fut pas à la hauteur, loin s'en faut. Du prix demandé, peut-être, mais pas du résultat escompté. Les lamas ne connaissaient pas le pays et encore moins le savoir de l'âne. Ils étaient souvent en retard quand ils n'arrivaient pas du tout. Et puis, ils ne portaient pas comme lui, ou à la rigueur, comme des bourriques. Leur charge était plus légère et, parfois même, ils la laissaient au bord du chemin quand ils étaient partis trop lourds, ne sachant pas ce qui les attendaient. Certains y laissèrent leur vie et le porcin dut les remplacer. Finalement, les habitants des vallées décidèrent de se passer de ces étrangers, qui n'étaient pas à la hauteur de leurs sommets. L'âne fût regretté, bien-sûr, mais il n'était plus là. Le rosé cochon, brillant par sa bonne fortune, fut vaincu par la montagne. Mais ne croyez pas qu'il se laissât aller à son infortune. Il sut vendre ses ruminants à prix d'or en boucherie pour quelques prédateurs, en mal de viandes exotiques. Le cochon est ainsi, jamais à court de bonnes idées. Et notre équidé, me direz-vous ? Le grison trouva dans un plat pays une marche à faire, une charge à tirer. Roulant tout le jour une meule dans un moulin, maudissant sans cesse ce traître de goret rose, il ne cessait de regretter son art passé qui l'avait conduit dans ces cimes où il avait connu le bonheur d'une charge bien remplie. Nul ne peut prétendre remplacer le fruit du travail et de l’expérience par un expédient. Le cochon aurait dû le savoir, mais il ne s'en souciait point. A trop vouloir l'oublier, c'est construire sa pauvreté. Apprenez, mes frères, que le meilleur labeur est moteur de richesse, quel qu'en soit le coût. | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Pastoralisme et muletage : L'âne, trait d'union des estives
C'est nettement mieux que de faire tourner un hélicoptère.
Sud-Ouest - 25 août 2010 08h42 - Par Marcel Bedaxagar
Le service de muletage permet aux bergers d'accéder à leur ravitaillement et de descendre leurs fromages sans bourse délier. Deuxjeunes ont repris ce service. Rencontre avec Romain Delage sur les rudes pentes desestives en vallée d'Aspe.
Récupérées dans leur prairie de la vallée d'Aspe tôt le matin, transportées dans une fourgonnette jusqu'au départ du sentier sur les hauteurs d'Etsaut, les deux bêtes sont d'abord préparées avec grand soin. Leur bât, spécialement conçu en aluminium léger, est fixé comme il se doit. La lourde charge est ensuite équitablement répartie des deux côtés de chacun des deux équidés. « Normalement, on ne leur fait pas porter plus de 50 kilos mais aujourd'hui, le berger a reçu de la famille pour quelques jours et le ravitaillement est plus conséquent », explique le muletier. Un professionnel. Romain Delage et son associé Romain Duci travaillent en effet comme prestataires de service pour l'Institution patrimoniale du haut Béarn (IPHB).
En Aspe et en Ossau
Monter le ravitaillement aux bergers, leur descendre les fromages au retour, telle est leur mission. Ici, aux limites ou à l'intérieur du Parc national des Pyrénées, pas de piste pour les 4X4 ou les tracteurs.
L'étroit sentier qui monte à Yèse comme ceux de bien d'autres estives ne permet que le passage de l'homme et de l'un de ses plus fidèles compagnons : l'âne. Les deux Romain en ont douze, qu'ils ont rachetés avec tout le matériel à leur prédécesseur Jean-Pierre Olmos, pour créer l'entreprise Montane, sise au Faget-d'Oloron.
Et du début juin à la fin septembre, des estives sont desservies en vallée d'Aspe et en vallée d'Ossau. « Nous arrivons à prendre un jour de repos par semaine chacun mais il y a une rotation tous les jours », précise Romain Delage, qui se laisse guider par ses bêtes et n'a qu'à les pousser de la voix quand la fatigue commence à se faire sentir.
Des cèpes et des myrtilles
Le départ permet de voir les dernières maisons d'Etsaut. Et de discuter avec un paysan qui travaille vraiment à l'ancienne sur les terres de la ferme Larrouy. « Il fauche tout à la main, ce qui, en début de saison, apportait une floraison exceptionnelle dans ses prairies. C'était magnifique. Et on peut dire qu'il fait le meilleur foin de la vallée », souligne le muletier admiratif.
L'homme est là, justement, qui étend son regain à la main, à l'aide d'une simple fourche à deux dents. « Avec une machine, on irait trop vite », plaisante le faneur en échangeant quelques mots avec Romain Delage. Mais les ânes avancent et il faut continuer.
La marche n'empêche pas le muletier de regarder aux alentours et de cueillir un joli cèpe, que sa couleur blanche de champignon légèrement asséché a permis de repérer. Plus haut, des myrtilles à foison s'offrent au regard. Le muletier y consacre un autre arrêt, en sortant son équipement, à savoir son peigne à myrtilles. Et le voyage se déroule sans encombre. « Parfois, il y a davantage de stress, surtout sur des sentiers caillouteux. Il est arrivé qu'un âne y glisse et se renverse avec sa cargaison. Heureusement, jusque-là ça n'a pas été grave. Car on a beau être assurés, si on perd les fromages du berger, c'est tout son savoir-faire qu'on met en péril », souligne Romain Delage.
Rien de tel en ce jour. Les deux heures et demie de montée un peu rude et sous un soleil de plomb sont vite oubliées. À l'arrivée à la cabane de Yèse, l'accueil est chaleureux. La nombreuse famille a tôt fait de décharger le ravitaillement et de le ranger. Les ânes sont libérés de leur bât et peuvent brouter à leur guise. Le muletier et la petite équipe qui l'accompagne apprécient à leur juste valeur les bières que le berger Bertrand Domingeus sort d'un petit abreuvoir où l'eau ne dépasse pas les 5°.
Au lycée
Les deux associés, Romain Delage et Romain Duci, se sont connus au lycée agricole de Montardon. « Après, j'ai fait un BTS gestion et protection de la nature, puis une licence pro en écotourisme », poursuit Romain Delage. « Au lycée, on a découvert l'escalade et nous sommes allés monter un projet montagne en Géorgie car l'on y trouve les plus beaux sommets à proximité de la France. Mais la guerre a éclaté et on est revenus la queue entre les jambes, en laissant tout là-bas. »
Pour rebondir, Romain Delage suit une formation d'élagueur et travaille dans une entreprise de la Côte basque, Arbolac. « Romain Duci, lui, était voisin de Jean-Pierre Olmos et il a un peu travaillé pour lui l'an dernier. Quand l'affaire a été mise en vente, il m'a contacté et on a répondu à l'appel d'offres de l'IPHB. »
Le muletage reste un travail très saisonnier. « J'essaierai de monter ma propre entreprise d'élagage et avec nos ânes qui ne font rien l'hiver on peut participer à des opérations de nettoyage de la forêt car il reste pas mal d'arbres couchés », espère le jeune homme. Pour l'heure, il est invité à la table du berger et de sa famille. Les journées sont encore longues, il aura largement le temps de descendre les fromages en fin d'après-midi.
Pour Bertrand Domingeus, qui, avec l'aide d'un salarié garde plus de 1000 brebis dont 400 qui lui appartiennent et fait le fromage tous les jours, cette aide est précieuse.
« Elle est indispensable et ça fait beaucoup de tracas en moins. Si je devais faire moi-même ce trajet, ça me prendrait la journée. Là, il n'y a plus qu'à commander et attendre. En plus c'est bien fait », estime le berger d'Escout, qui, après l'avoir occupée il y a vingt ans, retrouve enfin cette cabane de Yèse, propriété de la commune d'Etsaut qui l'a superbement rénovée.
Satisfaction générale
« J'étais à Bedous ces dernières années mais il y avait des problèmes d'eau et je ne pouvais pas y faire de fromage. Ici, tout est parfait », souligne Bertrand Domingeus. Un berger qui reste tout l'été en estive et qui, grâce à ce service de muletage, n'a pratiquement plus à se déplacer. « Hier, je suis allé acheter du tabac en Espagne, c'est tout ! », sourit-il.
Précision importante, Bertrand bénéficie aussi de l'aide précieuse de son frère qui, après sa journée de travail aux eaux d'Ogeu, s'occupe avec son fils de faire les foins et les regains sur la propriété d'Escout. C'est lui qui est monté en ce vendredi à Yèse avec sa famille, ce qui donne un air de fête à la journée. Bertrand Domingeus invite même un randonneur en marche vers le pic de Sesques à boire une bière à son tour. « Ceux qui arrivent ici sont de vrais montagnards. ils aiment discuter », apprécie-t-il en connaisseur.
Un service en marche depuis 1998
Mis en place depuis 1998 par l'Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), le service de muletage a d'abord été assuré par Jacqueline Tapie d'Issor, surnommée Jacotte. Fabrice Bonpas a pris le relais pendant deux ans, et Jean-Pierre Olmos a assuré la suite pendant quelques années. Mais l'activité était en léger déclin l'année dernière.
« La reproduction du gypaète qui entraînait automatiquement la suppression de l'héliportage et le basculement au muletage gratuit, a été mauvaise, ce qui a provoqué en partie cette diminution des rotations », explique Didier Hervé, directeur de l'IPHB.
Montane, la société montée par Romain Duci et Romain Delage, est donc le quatrième prestataire de services de l'Institution patrimoniale.
Cette dernière les a aidés à monter leur affaire. « Mais on a lancé une consultation d'entreprises et ils ont répondu à un appel d'offres », insiste Didier Hervé.
Le directeur évoque une action dans le domaine du développement durable. Nous portons notre appui à la création d'entreprises locales et nous les soutenons dans leur démarche, précise-t-il.
Cette année, l'Institution patrimoniale du Haut-Béarn consacre 40 000 euros à cette opération de muletage qui a débuté en juin dernier et se terminera lorsque les bergers descendront de leurs estives. En octobre si la neige leur en laisse le loisir !
M. B.
Déclaration des équidés
Donc les propriétaires d'ânes et mulets aussi.
Ci-dessous l'article publié par l'Institut Français du Cheval et de l'équitation.
Déclarez vous en tant que détenteurs d’équidé
Auteur : Direction des connaissances
Le décret n° 2010-865 du 23 juillet 2010 indique que tout détenteur d'équidé(s) a l'obligation de se déclarer dans les 6 mois auprès de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), en précisant le(s) lieu(x) de stationnement d'équidé(s) dont il est responsable. L'arrêté du 26 juillet 2010 fixant les conditions de déclaration des détenteurs d'équidés et des lieux de stationnement est paru au journal officiel du 6 août 2010. Les personnes responsables d’un lieu de détention d’équidé(s) peuvent donc dès le 6 août 2010 se déclarer auprès du service SIRE.
Objectif : Le principal
objectif de cette déclaration est d'ordre sanitaire. Cette démarche vise
à répertorier un lieu accueillant des équidés et non pas les mouvements
des équidés qui y transitent.
Qui est considéré comme détenteur ?
Le détenteur d'équidé(s) est une personne physique ou morale
responsable d’un ou de plusieurs équidés, propriétaire ou non, à titre
permanent ou temporaire, y compris lors d’un marché, d’une exposition,
d’une compétition, d’une course ou d’un évènement culturel. Concrètement, il s’agit du responsable d’un lieu où sont stationnés des équidés.
Comment se déclarer ? Tout détenteur est tenu de se déclarer auprès du SIRE
de l’IFCE. La déclaration doit comporter le nom et l’adresse du
détenteur, ainsi que l’adresse du ou des lieux de stationnement des
équidés si celle-ci est différente de l’adresse du détenteur. Deux
moyens de déclaration sont possibles :
- Déclaration par Internet :
en quelques clics, l’internaute se connecte à son espace privé sur le
site www.haras-nationaux.fr afin de gérer ses lieux de détention. Toute
déclaration donne lieu à l’édition d’un accusé de réception.
L'internaute peut également signaler qu’il n’est pas détenteur
d’équidés.
- Déclaration papier : A partir de la rentrée
(Septembre) les détenteurs qui n’ont pas accès à internet pourront se
procurer un formulaire papier par simple demande téléphonique auprès de
l'IFCE. Ce formulaire devra être complété et renvoyé au SIRE afin d’être
enregistré. Le détenteur recevra en retour par courrier un accusé de
réception.
L’accusé de réception comportant l’identifiant unique
du lieu de stationnement constitue le document à présenter aux services
vétérinaires officiels en cas de contrôle.
Vous êtes concerné par cette déclaration ? Réalisez dès à présent votre enregistrement :
-
si vous n’avez pas encore d’espace privé, créez votre compte en
quelques clics et habilitez le afin de pouvoir par la suite vous
déclarer comme détenteur. Pour créer votre compte cliquez ici
-
Si vous disposez déjà d’un espace privé L’accès à l’application
d’enregistrement des détenteurs peut être trouvé à deux endroits du site
soit dans le pavé traçabilité – sanitaire – équarrissage de votre
espace privé soit dans la rubrique particuliers (ou professionnels) / démarches SIRE / Enregistrez-vous comme détenteur d'équidé
Attention l’habilitation complète de votre compte est indispensable pour pouvoir réaliser vos démarches.
Pour en savoir plus sur l’obligation des lieux de détention et télécharger l'aide en ligne cliquez ici
Source : http://www.haras-nationaux.fr/portail/particuliers/actualite-entiere/archive/2010/aout/actualite/declarez-vous-en-tant-que-detenteurs-dequide.html?tx_ttnews[day]=09&cHash=478f4c1250c60b950986d9a52fff3a10